Liberté, égalité, etc.
Pourquoi le cacher plus longtemps ? Les émeutes en banlieue m’emmerdent.
Près de 3000 bagnoles brûlées, des flics qui se font tirer dessus à balles réelles (en fait les balles à blanc n’existent pas. Il s’agit de cartouches à blanc. Comme quoi, le Service National évite quelques impairs en matière balistique), des voyous en taule, Chirac dans la merde, le PS dans ses embrouilles fabiuso-emmanuello-battaves, Zizou qui refuse de s’exprimer, TF1 qui piège des ripoux, France 3 qui ne tient plus les scores entre Les Minguettes et le Val Fourré, je m’en fiche royalement.
Tout d’abord pour que les CRS et leurs lacrymogènes ou les racailles et leurs cocktails Nick Ton Molotov viennent perturber la douceur méditerranéenne dans laquelle je me complais depuis bientôt 14 mois, ils doivent traverser un océan et un continent. Ensuite, à moins d’être sourd, aveugle, membre du PS ou de l’UMP, assistante sociale à Neuilly sur Seine, éducateur spécialisé à Saint Mandé ou bien exilé de France depuis le 19 mars 1962, nul n’était besoin de lire Nostradamus ou Elisabeth Tessier pour savoir qu’un jour ça allait péter. D’ailleurs, pas plus tard qu’avant le début des émeutes, mon colocataire me disait, dixit : « Nique sa mère ! Un jour ça va péter comme ici (Los Angeles) en 1992. C’est le seul moyen de faire bouger les choses. » Voilà, ça a pété. Est-ce que ça a fait bouger les choses ? Les budgets du social et de l’éducation vont-ils augmenter ? Les policiers vont-ils recevoir une meilleure formation et de meilleurs salaires ? Les « jeunes des quartiers » vont-ils avoir du boulot et des appartements ? Les propos de la « droite décomplexée » vont-ils être condamnés par la droite républicaine ?
Parce que le vrai changement repose sur ce terrible constat. La droite prétendument républicaine et démocrate avec laquelle nous avons voté pour Chirac en 2002, révèle son vrai visage. Réactionnaire, raciste, ardemment anti-sociale, arrogante, agressive, jalouse de ses privilèges. Une droite années 20 à la différence que les juifs et les apaches sont remplacés par les cailleras et les musulmans. Qui sont ces Lellouche, Sarkozy, Devedjian, Mancel, Woerth, Balkany sinon les dignes héritiers des Maurras et autres Barrès ?
Fallait-il que j’aie la mémoire courte ? En 1998, la droite pas encore décomplexée s’alliait à tout va avec le FN et remportait ainsi la présidence de plusieurs Conseils Régionaux et Généraux. Parmi les bénéficiaires de ces voix fascistes Jean-François Mancel, ami intime de Chirac (le Président est le parrain de son sixième enfant) et ancien secrétaire général du RPR pendant les gouvernements Juppé, et Charles Millon, ancien Ministre de la Défense. Bien sûr, il y eut quelques protestations de bon aloi. Mancel fut mis à pied, Robien découpa sa carte de parti en direct à la télé. Et après ?
Faut-il craindre ces gens ? Que penser de Jacques Bompard qui quitte Le Pen pour de Villiers, de Mégret qui avant de rejoindre Le Pen était membre de l’UDF et a toujours prôner un rapprochement avec la droite « classique », de de Villiers dont les propos font passer le plus dur des Pinochistes pour un dangereux libertaire ? En bref, que penser de cette bousculade d’idées et d’hommes à la droite de la droite ou à la gauche de l’extrême droite, selon que l’on voit le verre à moitié vide ou à moitié vide ? A qui profite le crime ?
Dans mon immense naïveté, j’espère un réveil citoyen dans les « quartiers ». Une razzia de cartes d’électeurs et de votes massifs pour n’importe qui sauf pour ces gens-là. Une prise de conscience aussi des électeurs de droite (ils ne le savent pas que c’est pas bien ?) qui malgré une terrible tare électorale ne sont pas de mauvais bougres et donc ne devraient pas se reconnaître dans l’extrême droite déguisée. Vont-ils aller vers Bayrou ? Bayrou ? C’est ça ! La droite molle, pas méchante, qui ne fait pas peur, mais la droite quand même ! C’est Bayrou qui a fait le coup pour récupérer les voix de la droite gentille, moins pire que la droite décomplexée ! Et s’il s’était trompé ? Et s'il se retrouvait avec 3% aux prochaines élections ? Et si la France était vraiment un pays résolument à droite et raciste ? Et si le fossé devenait vraiment évident entre droite et gauche ? Et si les militants du PS n’avaient pas voté pour Hollande, mais pour une motion de gauche ? Et si la France était un vrai pays de droite et raciste avec un PS de droite et une droite d’extrême droite ? Et si je restais en Californie encore un peu ? En plus, il fait beau.
Près de 3000 bagnoles brûlées, des flics qui se font tirer dessus à balles réelles (en fait les balles à blanc n’existent pas. Il s’agit de cartouches à blanc. Comme quoi, le Service National évite quelques impairs en matière balistique), des voyous en taule, Chirac dans la merde, le PS dans ses embrouilles fabiuso-emmanuello-battaves, Zizou qui refuse de s’exprimer, TF1 qui piège des ripoux, France 3 qui ne tient plus les scores entre Les Minguettes et le Val Fourré, je m’en fiche royalement.
Tout d’abord pour que les CRS et leurs lacrymogènes ou les racailles et leurs cocktails Nick Ton Molotov viennent perturber la douceur méditerranéenne dans laquelle je me complais depuis bientôt 14 mois, ils doivent traverser un océan et un continent. Ensuite, à moins d’être sourd, aveugle, membre du PS ou de l’UMP, assistante sociale à Neuilly sur Seine, éducateur spécialisé à Saint Mandé ou bien exilé de France depuis le 19 mars 1962, nul n’était besoin de lire Nostradamus ou Elisabeth Tessier pour savoir qu’un jour ça allait péter. D’ailleurs, pas plus tard qu’avant le début des émeutes, mon colocataire me disait, dixit : « Nique sa mère ! Un jour ça va péter comme ici (Los Angeles) en 1992. C’est le seul moyen de faire bouger les choses. » Voilà, ça a pété. Est-ce que ça a fait bouger les choses ? Les budgets du social et de l’éducation vont-ils augmenter ? Les policiers vont-ils recevoir une meilleure formation et de meilleurs salaires ? Les « jeunes des quartiers » vont-ils avoir du boulot et des appartements ? Les propos de la « droite décomplexée » vont-ils être condamnés par la droite républicaine ?
Parce que le vrai changement repose sur ce terrible constat. La droite prétendument républicaine et démocrate avec laquelle nous avons voté pour Chirac en 2002, révèle son vrai visage. Réactionnaire, raciste, ardemment anti-sociale, arrogante, agressive, jalouse de ses privilèges. Une droite années 20 à la différence que les juifs et les apaches sont remplacés par les cailleras et les musulmans. Qui sont ces Lellouche, Sarkozy, Devedjian, Mancel, Woerth, Balkany sinon les dignes héritiers des Maurras et autres Barrès ?
Fallait-il que j’aie la mémoire courte ? En 1998, la droite pas encore décomplexée s’alliait à tout va avec le FN et remportait ainsi la présidence de plusieurs Conseils Régionaux et Généraux. Parmi les bénéficiaires de ces voix fascistes Jean-François Mancel, ami intime de Chirac (le Président est le parrain de son sixième enfant) et ancien secrétaire général du RPR pendant les gouvernements Juppé, et Charles Millon, ancien Ministre de la Défense. Bien sûr, il y eut quelques protestations de bon aloi. Mancel fut mis à pied, Robien découpa sa carte de parti en direct à la télé. Et après ?
Faut-il craindre ces gens ? Que penser de Jacques Bompard qui quitte Le Pen pour de Villiers, de Mégret qui avant de rejoindre Le Pen était membre de l’UDF et a toujours prôner un rapprochement avec la droite « classique », de de Villiers dont les propos font passer le plus dur des Pinochistes pour un dangereux libertaire ? En bref, que penser de cette bousculade d’idées et d’hommes à la droite de la droite ou à la gauche de l’extrême droite, selon que l’on voit le verre à moitié vide ou à moitié vide ? A qui profite le crime ?
Dans mon immense naïveté, j’espère un réveil citoyen dans les « quartiers ». Une razzia de cartes d’électeurs et de votes massifs pour n’importe qui sauf pour ces gens-là. Une prise de conscience aussi des électeurs de droite (ils ne le savent pas que c’est pas bien ?) qui malgré une terrible tare électorale ne sont pas de mauvais bougres et donc ne devraient pas se reconnaître dans l’extrême droite déguisée. Vont-ils aller vers Bayrou ? Bayrou ? C’est ça ! La droite molle, pas méchante, qui ne fait pas peur, mais la droite quand même ! C’est Bayrou qui a fait le coup pour récupérer les voix de la droite gentille, moins pire que la droite décomplexée ! Et s’il s’était trompé ? Et s'il se retrouvait avec 3% aux prochaines élections ? Et si la France était vraiment un pays résolument à droite et raciste ? Et si le fossé devenait vraiment évident entre droite et gauche ? Et si les militants du PS n’avaient pas voté pour Hollande, mais pour une motion de gauche ? Et si la France était un vrai pays de droite et raciste avec un PS de droite et une droite d’extrême droite ? Et si je restais en Californie encore un peu ? En plus, il fait beau.
A bientôt.
6 Comments:
Salut Seb,
Je tenais d'abord à te féliciter d'avoir ouvert ce blog, ça devait te démanger de ne pas pouvoir t'exprimer plus régulièrement publiquement. Je constate que tu n'es jamais à court d'inspiration quand il s'agit d'évoquer les questions de société. Bien que n'étant pas d'accord sur de nombreux points que tu soulèves (orientations politiques obligent), je trouve tes posts très intéressants...
Je vis également sur le même continent que toi (4000 kms à l'est, et "légérement" plus au nord), et, suite aux événements des banlieues, j'ai remarqué que les médias nord-américains ne se privaient pas pour se foutre carrément de notre gueule. Mais après tout, c'est de bonne guerre, les Français ne sont jamais les derniers pour montrer du doigt les problèmes des autres pays.
Enfin bref, 'life is a bitch' comme on dit ici.
A plus.
Ton ancien colloc' de ch'nord
Putain, zi va, t'es vénère toi... Tu t'es fait engrainer ou quoi? Dans le 9-3 on nique la police, les pompiers, les crèches, les écoles maternelles, les médiathèques, les gymnases et même à Bobigny le tribunal des prudhommes... On n'est pas des bouffons, on est des libéraux, on revendique la privatisation du service public (ta mère!) On veut faire du Bizz, on veut pouvoir se comporter comme Bouygues, Pinault ou Messier,on veut pouvoir casser au nom du profit tout ce qui cimente notre société pourrie (ca rime, j'vais faire un rap la dessus). On sera alors les patrons les plus performants, on sera admirés aux States, on bouffera avec Bill Gates et on boira à la santé des chomdus qui chieront dans leur bégne à la simple évocation de nos noms.
En attendant, on fait la nique à LA et à Bagdad-Babylone. CAC 40 en force...
Yo man, j'kiff ton blog, j'peux enfin exprimer ma rage de cette société pourrie!!!
Prince Pierre B.
Mais nom d'une pipe OUI mais NON !Point de révolution si sectorisation des rebelles. Bah oui pour faire une bonne révolution il faut qu'une partie de toutes les classses sociales, de toutes les origines, de tous les âges, ... décident ensemble de tout péter.
Mais là autant pisser dans un violon!
Qu'est-ce qui se passe en vrai, les constructeurs de bagnoles se frottent les mains et revoient leurs prévisions à la hausse, certains politiques en profitent pour ressortir leur "gagne-pain" favori : l'insécurité, d'autres sortent leur solution miracle du chapeau MEDEF en favorisant l'apprentissage dès 14 ans!
Cela implique une réforme de la loi, et oui un contrat d'apprentissage est un contrat de travail, ca veut dire autoriser le travail dès 14 ans (au lieu de 16 actuellement sous conditions). D'abord ca servira à rien mais bon on s'en rendra pas compte tout de suite et dans 10 ans quand ca va recommencer on descendra à 12 ans et puis 10 et ainsi de suite?
D'autre part la voie de l'apprentissage a déjà mauvaise réputation puisque l'éducation nationale décide d'y envoyer toute personne en echec scolaire et on veut encore insister? Je rappelle quand même qu'on manque (en France)cruellement de personnel compétent dans des tas de métiers comme plombier, électricien, ébenniste, et j'en passe, il y a peu de chances qu'on découvre de nouveaux talents ou qu'on fasse naitre des vocations avec une telle mentalité!
Alors OUI à la révolution mais NON à la connerie. Je suis pour un changement radical des politiques d'aujourd'hui (fort bien décrit ici même) mais j'aurais beau "niquer" mon voisin, ca fouttera la merde là où certains essayent d'améliorer l'image de ces quartiers (comme les commerçants qui ont leur boutiques cramées et qui s'ils referont un commerce iront le faire dans un coin moins merdique), et ceux qui regardent ça de dehors se marrent ou s'indignent, voire excusent ces actes parce qu'ils se croient de vrais "socialos" mais ne participent pas (ca pourrait salir leurs mains blanches et faire mauvais sur leur CV !) ...
En tout cas merci, s'exprimer ca fait reflechir, j'espere que certains pourront me prouver que je n'ai pas complétement raison mais va falloir être convaincant!
Un capitaine sans navire ni équipage.
Why is Paris burning?.
J'observe avec attention les réactions que provoque, outre Atlantique, la flambée de violences dans nos villes françaises.
La presse américaine se déchaîne contre la France et prend, d'une certaine manière, sa revanche après Katrina et la condescendance ironique dont nous avions fait preuve à l'égard des autorités américaines.
Ailleurs, c'est la surprise et l'incompréhension.
Chez les uns, qui nous aiment bien, s'y ajoute un sentiment de sympathie attristée.
D'autres (et parfois quelques chroniqueurs français qui signent des articles dans la presse canadienne) désignent les coupables : les gouvernements français successifs et la "classe politique" en général qui n'ont rien compris et rien fait. Nous sommes habitués à cette explication, devenue classique et universelle, de tous les problèmes que rencontre notre pays...
Rien n'est possible dans une démocratie si l'ordre public n'est pas respecté. Il me semble qu'un consensus existe sur ce premier point. Nous devrions en déduire qu'il faut soutenir, sans esprit de polémique, les autorités françaises qui se sont donné les moyens de rendre force à la loi.
Deuxième réflexion: c'est se tromper de diagnostic que d'affirmer que rien de bon n'a été fait dans nos "quartiers" difficiles depuis 20 ans. C'est inexact. Tous les gouvernements ont eu leur "politique de la ville": dès le début des années 80, ce fut, sous la gauche, le "Développement social des quartiers" (la conduite du DSQ de la Goutte d'Or a été l'une de mes tâches les plus passionnantes d'élu local).
En 1996, mon gouvernement avait mis en oeuvre le "Plan de relance pour la ville" dont l'une des mesures-phares était la création des "zones franches urbaines" dont tout le monde (à gauche comme à droite) s'accorde à reconnaître qu'elles ont atteint leur objectif.
Plus récemment, le "Plan de cohésion sociale" de J.L. Borloo a prévu un effort massif en faveur de la rénovation des cités devenues totalement inadaptées aux attentes des habitants d'aujourd'hui.
Au total, c'est beaucoup d'imagination, beaucoup d'argent, beaucoup de bonnes volontés que l'Etat, les Maires, les travailleurs sociaux, les associations ont mobilisé sur le terrain. L'ignorer, c'est d'une certaine manière, faire preuve d'un grand mépris vis à vis de ceux qui ont essayé non pas de disserter mais d'agir.
Cela dit, ces politiques n'ont pas marché.
Elles ont connu des succès et il ne faut pas passer complètement sous silence les réussites dont de nombreux quartiers s'enorgueillissent. Je me souviens de cette réaction d'un habitant des Aubiers, un des secteurs de Bordeaux réputé sensible , où je tenais un conseil de quartier:
"Mais, M. le Maire, nous sommes fiers d'habiter ici. On en a marre de l'image négative qu'on nous colle trop souvent!"
Mais il faut regarder en face la réalité qui vient de nous éclater en pleine gueule: le feu couvait.
J'admire ceux qui savent désigner sans hésiter LE coupable...
Il me semble que la réalité est plus complexe et que les responsabilités sont très partagées.
Responsabilité de tous les gouvernants, certes!
Le gouvernement vient d'annoncer qu'il allait faire plus et mieux. Bravo!
Responsabilité de la société française dans son ensemble qui n'a sans doute pas pris conscience que l'Islam était devenue la deuxième grande religion de France et devait être reconnue comme telle. J'ai écrit cette même phrase en 1998 dans un texte qu'a publié mon association "France Moderne"... et qui m'a valu, à l'époque, bien des remontrances.
Responsabilité aussi de l'Islam de France. Car il faut bien en venir au coeur de la question!
Nous avons certes affaire à des problèmes de pauvreté, de chômage, d'exclusion...
Mais il nous faut affronter une question beaucoup plus fondamentale: celle des relations entre la République et les religions.
Cette question n'est pas nouvelle: tout au long du dernier quart du XIX° siècle, l'Eglise catholique et la République se sont combattues, jusqu'à ce que la première finisse par accepter la seconde.
Aujourd'hui, il s'agit de l'Islam.
Je suis sûr que l'immense majorité des musulmans de France n'ont pas de problème avec la République, la reconnaissent, la respectent, l'aiment.
Mais il y a l'islamisme radical.
Avec cette composante de l'Islam, qui est à l'oeuvre dans nos banlieues (et dans beaucoup de banlieues européennes, comme Tony Blair le constate à Londres), il faut clarifier la situation et marquer la ligne à ne pas franchir.
Je résumerai le débat en deux points:
- Première exigence: la séparation du temporel et du spirituel. Nous ne vivons plus (depuis 1789) et nous ne voulons plus vivre à l'avenir dans une théocratie. La République respecte toutes les religions mais aucune religion ne gouverne la République. La charia, pas plus que le droit canon ou la Torah, ne constitue la loi civile.
- Deuxième exigence: l'universalisme des droits de l'homme.
Parmi ces droits, indivisibles et non négociables, figure en bonne place l'égalité entre l'homme et la femme.
Si ces deux exigences ne soulèvent pas d'objection, alors pourquoi ne pas le proclamer solennellement? Ce serait un grand pas en avant pour la bonne compréhension mutuelle sans laquelle le feu continuera de couver sous la cendre.
12/11/05
Alain Juppé
Non mais, qui est ce type? Encore un prof paternaliste, je parie. On a prévenu : interdiction formelle de digresser...
La France un pays fasciste ?
J'ai du oublier qu'Arnold était le fils adoptif de Mère Thérésa et que la famille Bush promenait ses pions au Moyen Orient par Philantropie.
J'ai du oublié les notions de laicité qui nous protègent de sessions bibliques à l'ouverture du conseil des ministres, ou de l'enseignement du créationisme dans les écoles.
J'ai même cru qu'on avait inventé la CMU, les soins gratuits pour les étrangers.
Assistés oui, fascistes non.
Alex
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