Ouf !

L’abcès est crevé. Voilà plusieurs semaines que la tension était palpable, que tout le monde en parlait et que tout le monde craignait mais attendait avec impatience ce dimanche 22 avril. Je ne cessais de me rendre sur des sites Internet spécialisés et voir les tendances, les historiques. Ça en devenait agaçant pour les non-initiés. Mais enfin, les play-offs NBA ont commencé et hier c’est autour d’un brunch roboratif et de bières fraîches que le supporter des Suns de Phoenix (moi) et les fans inconditionnels des Lakers ont assistés à l’éclairante victoire des Soleils de l’Arizona. Et c’est parti pour 7 tours.

Non, en fait, hier nous nous sommes retrouvés chez Fred le Chauve avec un certain nombre de français pour commenter le premier tour des Présidentielles. Bah oui, faut pas déconner. Résultats à 11h00 heure californienne. Mais effectivement une heure plus tard, à midi, commençait le match Suns-Lakers. Zapette en main nous sautons de Steve Nash qui fait une passe à François Fillion qui se gargarise du dunk de Shawn Marion lequel chambre vertement Lamar Odom qui malgré ses plus de 2 mètres se met à chouiner à cause d’une bousculade du frêle Olivier Besancenot. Bryant reste de marbre malgré sa défaillance en début de seconde période, moment choisi par François Bayrou pour annoncer une bonne nouvelle à ses sympathisants réunis sous le panier pour le rebond offensif. Bynum se fait ridiculiser par Cohn-Bendit qui exulte dans les bras de Boris Diaw au buzzer final.

Et c’est parti pour les meetings du second tour. Je ne dirais rien de celui de Ségolène à Dijon, il n’y a rien de drôle. En revanche chez Sarkozy à Valence, on a eu droit à La métamorphose du Cloporte avec Eric Besson (l’ex monsieur économie du PS, un homme de convictions) montant à la tribune Drômoise.

Et que dire du MOT du Caudillo en cette soirée printanière ? Il ne connaît pas Audiard ? Il ne sait pas à quoi il s’expose. Son mot c’était « synthèse ». « La France est une synthèse. » Bah oui bonhomme, mais à ce niveau, comme le disait Audiard, ce n’est plus de la connerie, c’est une synthèse.

Enfin, j’ai changé de coiffure. Ma maman et ma sœur, avant de rentrer en France se sont prêtées à mon caprice. Allez-y, lâchez-vous.

A bientôt.