12 mai, 2007

Question pour des votants

C’est l’histoire d’un ouvrier qui fait les 3-8. Il rêve d’avoir son petit commerce, un restau-route. Il a besoin de 325000 francs au plus vite. Au plus vite parce que sinon quelqu’un d’autre va lui chiper le bail sous le nez. Il demande à son contremaître de passer des 3-8 au 2-12 avec un ami à lui. Le contremaître accepte, tu penses. Le syndicaliste communiste, tonton de notre ouvrier lui dit qu’en agissant ainsi, il prend le travail de quelqu’un. L’ouvrier a besoin de travailler plus pour gagner plus. Au détriment de l’emploi d’un camarade, au détriment de sa santé. Au bout de trois mois, l’ouvrier fatigué par les cadences infernales des 2-12 (qu’il s’est imposées pour gagner plus) fait une erreur d’inattention, se fait grièvement blessé le bras et doit renoncer à ses rêves de restau-route. Cette histoire est celle de 325000 francs, roman de Roger Vailland de 1955. Bonne lecture.

Passons maintenant à un peu de politique.

Qui suis-je ?

Je suis :

  • anti-communiste
  • pour les réductions d'impôts
  • pour un État minimal, sauf en matière de défense
  • pour une déréglementation en matière de droit des sociétés
  • soutenant les intérêts des entreprises de toutes tailles
  • soutenant certaines libertés individuelles
  • partisan d'une répression sévère de la délinquance (sources Wikipedia français)

Je suis…


A bientôt.

5 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Allez pour se faire du bien, malgré le jugement scandaleux des urnes, 2 fois en une semaine. Pauvre Europe... et Picardia Independenzia...
http://www.dailymotion.com/video/x1pfxk_lamour-a-la-francaise-fatals-picard

dimanche, mai 13, 2007 4:49:00 AM  
Anonymous Anonyme said...

C'était Pierre au fait, tu devrais le mettre en lien Seb, c'est trop de la balle...

dimanche, mai 13, 2007 4:49:00 AM  
Blogger caroguitou said...

no comment, la France a parlé et si vous voulez du communisle demandez à une amie ce que c est de vivre dans un pays communiste. Arretez de rever à l eldorado le communisme comme vous le voulez n existe pas et n existerez jamais,malheureusement pour tout le monde, je ne suis pas de droit ni de gauche et encore moins pour la betise mais renseignez vous aupres des bonnes personnes avant de vous lancer dans un partie comme l extreme gauche qui est deux fois plus dangereuse que l autre extreme (que je ne defends en rien)... Pour etre franche, je ne souhaitais pas qu une personne ne connaissant pas l histoire de france soit au pouvoir. Passons à autre chose, une bonne amie à moi, me demande tyes dates d arrivées, pour s organiser, alors reponds nous...

dimanche, mai 13, 2007 6:43:00 AM  
Anonymous Anonyme said...

Quel rapport avec le communisme, ravissante enfant? Les urnes ont parlé, parfait. Comme celles qui se sont exprimées en 1933. Les urnes ont parlé? Fort bien. Elles ne seraient pas les premières à commettre une terrible erreur. Et c'est justement parce que nous, nous connaissons l'histoire de France, d'Europe et du monde qu'on n'accepte pas de se soumettre à l'expression des urnes. D'ailleurs, je ne serai pas surpris lorsque, dans quelques mois et quand les mesures oubliées par certains et pourtant inscrites au programme du nouveau président (qui ne sera jamais, jamais le mien) seront mises en application. J'attends ce moment. Mais franchement pas avec impatience. De toute façon, nous serons là pour observer, juger, contester avec virulence et s'il le faut agir pour que notre pays ne devienne pas un centre de détention à ciel ouvert dont seuls les nantis détiendront les clefs. En gros, pour qu'il ne devienne pas encore plus merdique qu'il ne l'est actuellement. Lis les bons journaux (qui ne sont pas nécessairement de gauche, puisque ça t'inquiète), tu comprendra ce que je veux dire. Quant à ton amie, que je crois connaître plutôt bien, embrasse-la tendrement de ma part et demande-lui si vivre dans un pays dirigé par un régime autoritaire, pour ne pas dire totalitaire, de droite ou de gauche, ça change vraiment quelque chose. Pas certain, de mon point de vue. Juste quelques mesures supplémentaires du coté droit pour dégager, punir et emprisonner ceux qui, en plus de ne pas partager les opinions du gouvernement, présentent une pigmentation un tantinet plus cuivrée.
Et vive la République...

CHK

lundi, mai 14, 2007 1:53:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Elle me fait plaisir cette saine colère de notre chroniqueur préféré, comme me font plaisir les quelques textos d'outre atlantiques qui me parviennent ça et là. La vraie question, c'est celle ET de la démocratie ET de la République. La démocratie, dont se revendiquent nos gouvernants, c'est un équilibre fragile entre un suffrage universel qui légitime un pouvoir, et des contre-pouvoirs. A-t-on le droit de s'inquiéter de cette phrase tenace de notre président Little Brother et de ses valets qui déjà se parent de leurs suffrages pour remettre en question la légitimité de tout ce qui pourrait se mettre en travers de leur chemin, des syndicats par exemple qui prennent en otage les braves couillons qui se lèvent tôt? A-t-on le droit de s'inquiéter d'une presse aux ordres, dirigée par des proches du pouvoir? A-t-on le droit de s'inquiéter d'une justice qui sanctionne si lourdement des gamins ayant, au pire des cas, jeté un paveton? A-t-on le droit de s'inquiéter du sentiment d'impunité qui ne manquera pas de s'emparer de tous les pandorres de l'hexagone? A-t-on le droit de s'émouvoir des files d'étrangers qui s'allongent devant la préfecture de Seine-Saint-Denis, dans l'indifférence générale, et que j'aperçois tous les matins, quelque soit le temps? A-t-on le droit de s'indigner quand on va chercher des gamins dans des écoles ("Au revoir les enfants")?Et tout ça avec un Kouchner aux Affaires étrangères, qui ira faire la morale aux quatre coins du monde et ne manquera pas de soutenir les initiatives sanglantes des Yankees, au nom bien entendu d'un droit d'ingérence néo-colonial. On va leur exporter, qu'ils le veuillent ou non ces mal-blanchis, notre démocratie de pacotille. Quant au modèle républicain, je rentrerai même pas dans les détails. Ca va faire Malte.
Alors oui c'est mal d'être communiste à cause que Staline il été très méchant et que Pol Pot c'était pas un rigolo. Mais ils étaient quoi les 35 fusillés qu'honore aujourd'hui Sarkozy? Je vous le donne en mille, mais un peu communiste je crois. Et oui, c'est ça aussi, et en 36 il y avait quelques patrons - pardons, entrepreneurs - qu'hésitaient pas à penser plutôt Hitler que le Front populaire. Tout n'est pas simple, mais on a encore le droit de penser, la première résistance elle sera là.

Pierre

mercredi, mai 16, 2007 5:57:00 AM  

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