Tintin au pays de l'or afro-américain

Un doux parfum électoral est en train de s’emparer des Etats-Unis en général et de la Californie en particulier. Une partie du Congrès (Chambre de Représentant + Sénat) doit être renouvelée et certains gouverneurs remettent leur titre en jeu, comme chez nous (ça y est, je dis chez nous) Governator.
Quand j’ai l’occasion de regarder la télé, je constate avec effroi la nullité des campagnes électorales qui se fondent essentiellement sur : « Regardez comment lui il est méchant alors que nous on va faire plein de trucs gentils. » Bien entendu, n’ayant pas télé et la regardant, chez d’autres, avec parcimonie, à l’occasion d’évènements sportifs n’intéressant pas les Yankees (F1, foot, tennis), je suis de ce point de vue assez épargné.
Il n’empêche que je profite, comme tout le monde des effets positifs de ce scrutin à venir (mardi 7 novembre, jour de la Glorieuse Révolution d’Octobre (sic) et anniversaire de Lev Bronstein et de mon Titou chéri). En effet, rien ne laisse présager un règlement rapide du conflit irakien et les relations avec le Venezuela (pays membre de l’OPEP) et avec son Président Hugo Chavez n’étant pas au beau fixe, je présume naïvement que la baisse du gallon d’essence de plus de $3.00 début septembre à $2.39 hier a quelque chose à voir avec les élections. Et dire qu’à cause de ça, les Démocrates ne sont pas sûrs de récupérer la majorité au Congrès.

Il y a des jours où je regrette une bonne Carte Orange et les bonnes vannes misogynes des Eléphants Roses à l’égard de la très sarkosyenne Ségolène.

A bientôt.