22 mai, 2006

E.R

Bon, alors première chose : j’ai enlevé la possibilité pour les uns et les autres d’écrire des commentaires sur mon blog, parce que ça commençait à me gonfler de compter les points entre les vannes et autres réflexions des mêmes uns et autres.

Ensuite, j’avais envie de vous écrire sur un examen californien que mes élèves ont passé en mars et qui a été attribué à tous ceux qui l’ont raté par un juge pour des raisons foireuses. Mais c’est en fait pas drôle. Et comme sur le dernier post, j’ai voulu être sérieux, il me faut rétablir l’équilibre de la connerie :

Je continue de jouer au foot. Après notre victoire de novembre, nous sommes reparti pour une saison dans la division supérieure. Après des débuts grotesques, nous avons repris du poil de la bête pour nous retrouver 5ème ce dimanche. En ce qui me concerne (c’est quand même de ça dont il s’agit), j’ai eu des hauts (j’ai sauvé une balle sur la ligne il y a deux semaines et nous avons égalisé dans la foulée pour finalement gagner) et des bas (5 buts m’incombent en deux matchs), j’ai eu ma blessure à la pommette et n’ai toujours pas inscrit de buts. Hier (dimanche), match à la con contre les 6ème qui nous mettent trois buts casquette et nous revenons à l’arrachée à chaque fois. 3-3 au final. Sur une de mes montées robertocarliennes, alors que je suis aux prises avec mon vis-à-vis, celui-ci m’attrape discrètement le bras et m’entraîne de tout son poids au sol. Et cet enc… d’arbitre siffle contre moi. Bref, je reprends ma place en défense, un peu frustré, mais concentré. J’essaie de bouger mon pouce gauche sur lequel je suis tombé avec lourdaud. Et là, grosse sueur et douleur ! Merde, c’est pété. Meuh non, je ne me suis jamais rien cassé, ce n’est pas une chute à la con qui va me dépuceler de la fracture ! Je passe la journée de dimanche à mettre de la glace et à veiller à ne pas bouger le pouce. Ce matin, pas de changement. Après une journée cahin-caha, c’est décidé, je vais aux urgences. Aucun intérêt du côté de l’institution en soi. Rien à voir avec la série télé. Et pas une meuf ! Bref, ce qui m’intéresse c’est mon pouce. Et bien après radio, il s’avère qu’un os est effectivement cassé, mais ils ne peuvent rien faire parce que le tendon est peut-être sectionné. Bref, au meilleur des cas j’ai un plâtre, au pire des cas j’ai de la chirurgie, puis un plâtre. Alors qu’est-ce qui est si drôle ? La taille du plâtre pour un os de la dernière phalange du pouce gauche.

A bientôt.