Riders of LA: The Curse of the Black Bike
Rappel : quand j’avais commandé mon vélo, ça avait été sous la pression belge d’un camarade footballeur d’outre-quiévrain. Le but était, disait-il, de se maintenir en forme en fournissant un effort agréable et ludique, alors même que la saison de notre ligue touchait à sa fin. Nous commandâmes, attendîmes et récupérâmes nos machines ensemble. Malheureusement, le jour que nous allâmes chercher nos vélos jumeaux, fut le jour que je me cassai le pouce. Première merde.
Il fallut attendre que j’aie un vrai plâtre et que j’en aie plus que marre de glander alors que le soleil brillait, pour que nous nous décidions, malgré ma blessure, à enfourcher nos monstres d’acier. Je proposai de belles côtes dans Griffith Park pour se dépouiller un peu sur route à défaut de pouvoir le faire sur sentier. Mon compagnon d’échappée préféra quant à lui la piste cyclable le long de la Los Angeles River. Je n’avais pas compris que Manneken Pis était amateur de bicyclette et non de vélo. Deuxième merde.
Avant notre troisième sortie, nous allons chercher nos bicyclettes pour le coup, et là, ma roue arrière est plate. Deuxième merde un quart. Nous tergiversons et je parviens à convaincre Baudouin Ier de nous lancer dans un Run&Bike des plus excitants sur le parcours de mémère de la rivière. Réel bonheur pour moi. Moins pour lui, mais il voit l’intérêt que peut représenter un tel exercice pour son embonpoint. Le surlendemain, bien motivés pour ce qui serait notre second Run&Bike de la semaine, nous constatons avec effroi que sa roue arrière est aussi à plat. Deuxième merde et demie. N’ayant pas d’autre choix, nous voilà partis acheter chambres à air, rustines, démonte-pneus et autres gadgets. Une pompe ? Pas la peine, Zoetemelk en a une. On revient, remonte les chambres à air et puis… sa pompe n’est pas adapté à nos valves. Il est tard. Nous remettons l’achat d’une pompe au lendemain. Deuxième merde trois quarts. Le lendemain, il nous faut nous rendre dans trois magasins de sport différents (!) pour trouver une pompe ; alors que la saison de bicyclette/vélo bat son plein (nous sommes fin juin début juillet) il n’y a pas moyen de trouver une pompe ! Le comble ! Troisième merde !
L’été est là. Je rentre en Europe. Je reviens à LA, déménage près de mon lieu de travail, et nous voilà en janvier. Je ne reviens pas sur mes problèmes automobiles et sur le bonheur d’avoir Tornardo à ma disposition pour circuler. Mardi 23, en rentrant du lycée, je sens que la pédale gauche commence à tourner de manière spiralique et pouf, elle tombe sur le trottoir dans un grand fracas métallique. Pédale à la main, selle au plus bas, je patinette jusqu’à un garage automobile jamaïcain (je dis jamaïcain parce qu’ils n’ont pas l’accent de South Central et fument de gros joints entre deux vidanges) dont le mécano me bricole un truc vite fait qui me permet de ne pas rester juste piéton. C’est décider, dés que je récupère mon Cabrio, je fais réparer la pédale récalcitrante (non, ce n’est pas Pascal Sevran qui refuse une sodomie !). Quatrième merde.
Ce matin, je pars de chez moi avec assez de temps pour ne pas avoir à prendre le bus. J’hésite néanmoins. Bus, pas bus. Je décide pas bus. Puis vient la question fondamentale : trottoir de gauche ou trottoir de droite ? Je décide trottoir de droite. Je n’avais pas fait 50 mètres que j’entends un bruit bizarre au niveau de la roue arrière. Je m’arrête, ne vois rien de suspect a priori, fais tourner la roue, et que vois-je ? Un clou rouillé, de 7 ou 8 centimètres de long planté dans mon pneu. Je le retire et il ne faut pas moins de 2 secondes pour que icelui (le pneu, pas le clou !) se retrouve parfaitement à plat. Je refais les 50 mètres dans le sens inverse pour attendre le bus. Cinquième merde.
Mon vélo/bicyclette a un mauvais karma. Je vais chercher un bon exorciste avant de m’aventurer plus longtemps sur cette machine du Malin.
A bientôt.
Il fallut attendre que j’aie un vrai plâtre et que j’en aie plus que marre de glander alors que le soleil brillait, pour que nous nous décidions, malgré ma blessure, à enfourcher nos monstres d’acier. Je proposai de belles côtes dans Griffith Park pour se dépouiller un peu sur route à défaut de pouvoir le faire sur sentier. Mon compagnon d’échappée préféra quant à lui la piste cyclable le long de la Los Angeles River. Je n’avais pas compris que Manneken Pis était amateur de bicyclette et non de vélo. Deuxième merde.
Avant notre troisième sortie, nous allons chercher nos bicyclettes pour le coup, et là, ma roue arrière est plate. Deuxième merde un quart. Nous tergiversons et je parviens à convaincre Baudouin Ier de nous lancer dans un Run&Bike des plus excitants sur le parcours de mémère de la rivière. Réel bonheur pour moi. Moins pour lui, mais il voit l’intérêt que peut représenter un tel exercice pour son embonpoint. Le surlendemain, bien motivés pour ce qui serait notre second Run&Bike de la semaine, nous constatons avec effroi que sa roue arrière est aussi à plat. Deuxième merde et demie. N’ayant pas d’autre choix, nous voilà partis acheter chambres à air, rustines, démonte-pneus et autres gadgets. Une pompe ? Pas la peine, Zoetemelk en a une. On revient, remonte les chambres à air et puis… sa pompe n’est pas adapté à nos valves. Il est tard. Nous remettons l’achat d’une pompe au lendemain. Deuxième merde trois quarts. Le lendemain, il nous faut nous rendre dans trois magasins de sport différents (!) pour trouver une pompe ; alors que la saison de bicyclette/vélo bat son plein (nous sommes fin juin début juillet) il n’y a pas moyen de trouver une pompe ! Le comble ! Troisième merde !
L’été est là. Je rentre en Europe. Je reviens à LA, déménage près de mon lieu de travail, et nous voilà en janvier. Je ne reviens pas sur mes problèmes automobiles et sur le bonheur d’avoir Tornardo à ma disposition pour circuler. Mardi 23, en rentrant du lycée, je sens que la pédale gauche commence à tourner de manière spiralique et pouf, elle tombe sur le trottoir dans un grand fracas métallique. Pédale à la main, selle au plus bas, je patinette jusqu’à un garage automobile jamaïcain (je dis jamaïcain parce qu’ils n’ont pas l’accent de South Central et fument de gros joints entre deux vidanges) dont le mécano me bricole un truc vite fait qui me permet de ne pas rester juste piéton. C’est décider, dés que je récupère mon Cabrio, je fais réparer la pédale récalcitrante (non, ce n’est pas Pascal Sevran qui refuse une sodomie !). Quatrième merde.
Ce matin, je pars de chez moi avec assez de temps pour ne pas avoir à prendre le bus. J’hésite néanmoins. Bus, pas bus. Je décide pas bus. Puis vient la question fondamentale : trottoir de gauche ou trottoir de droite ? Je décide trottoir de droite. Je n’avais pas fait 50 mètres que j’entends un bruit bizarre au niveau de la roue arrière. Je m’arrête, ne vois rien de suspect a priori, fais tourner la roue, et que vois-je ? Un clou rouillé, de 7 ou 8 centimètres de long planté dans mon pneu. Je le retire et il ne faut pas moins de 2 secondes pour que icelui (le pneu, pas le clou !) se retrouve parfaitement à plat. Je refais les 50 mètres dans le sens inverse pour attendre le bus. Cinquième merde.
Mon vélo/bicyclette a un mauvais karma. Je vais chercher un bon exorciste avant de m’aventurer plus longtemps sur cette machine du Malin.
A bientôt.