26 mai, 2006

Commentaires

Mon Dieu que c’est triste Orly le dimanche avec ou sans Bécaud. Pareil pour un blog sans commentaires. C’est triste.
Allez-y les amis, mettez-vous en plein la gueule, avoinez-vous, traitez-vous de collabos, de beaufs, de tout ce que vous voulez, faites de mon blog un café du commerce provinço-beauf où derrière mon comptoir je compterais les points d’un œil malveillant en nettoyant mes verres et en remettant des tournées de conneries pour tout le monde ! Mais ne me demandez pas de prendre partie, je reste neutre pour ne pas heurter ma clientèle.

Alors première nouvelle café du commerce pour les habitués des commentaires : Paul est papa d’une petite Juliette.

A bientôt.

24 mai, 2006

Medicare Episode I : The orthopedic menace

Je vais vous en faire des courts mais nombreux. Pourquoi ? Pour vous expliquer ce qui vous attend en France si vous ne défendez pas correctement les droits du meilleur système médical du monde.

Aux urgences, après qu’ils m’eussent mis mon plâtre, ils m’ont donné l’adresse d’un spécialiste de la main pour voir si je devrais ou pas passer par l’opération pour réparer ou non le tendon qui serait touché ou pas. Ils me conseillent néanmoins de voir avec mon assurance pour savoir si elle va accepter. J’appelle mardi. Ben non ! Il faut d’abord que j’aille voir mon médecin référant qui lui me redirigera vers un spécialiste. Comme je n’ai pas de médecin référant (je ne suis toujours pas aller chez le toubib ici), l’assurance m’en donne un. J’y vais hier aprèm, le toubib regarde les radios, ne voit pas de fracture, me pose deux questions à la con et me fait le papelard pour un spécialiste de la main. Mais attention, il prend des risques le bougre, car il devrait m’envoyer d’abord chez un spécialiste orthopédiste qui lui m’enverrait éventuellement chez le spécialiste de la main. Reste à savoir si l’assurance va accepter ce court-circuitage ou si je vais devoir faire l’étape orthopédiste. J’attends le coup de fil d’acceptance ou pas. Si demain j’ai rien, j’appelle pour prendre le rendez-vous court-circuité. Après-demain, la suite de l’aventure.

A bientôt.

22 mai, 2006

E.R

Bon, alors première chose : j’ai enlevé la possibilité pour les uns et les autres d’écrire des commentaires sur mon blog, parce que ça commençait à me gonfler de compter les points entre les vannes et autres réflexions des mêmes uns et autres.

Ensuite, j’avais envie de vous écrire sur un examen californien que mes élèves ont passé en mars et qui a été attribué à tous ceux qui l’ont raté par un juge pour des raisons foireuses. Mais c’est en fait pas drôle. Et comme sur le dernier post, j’ai voulu être sérieux, il me faut rétablir l’équilibre de la connerie :

Je continue de jouer au foot. Après notre victoire de novembre, nous sommes reparti pour une saison dans la division supérieure. Après des débuts grotesques, nous avons repris du poil de la bête pour nous retrouver 5ème ce dimanche. En ce qui me concerne (c’est quand même de ça dont il s’agit), j’ai eu des hauts (j’ai sauvé une balle sur la ligne il y a deux semaines et nous avons égalisé dans la foulée pour finalement gagner) et des bas (5 buts m’incombent en deux matchs), j’ai eu ma blessure à la pommette et n’ai toujours pas inscrit de buts. Hier (dimanche), match à la con contre les 6ème qui nous mettent trois buts casquette et nous revenons à l’arrachée à chaque fois. 3-3 au final. Sur une de mes montées robertocarliennes, alors que je suis aux prises avec mon vis-à-vis, celui-ci m’attrape discrètement le bras et m’entraîne de tout son poids au sol. Et cet enc… d’arbitre siffle contre moi. Bref, je reprends ma place en défense, un peu frustré, mais concentré. J’essaie de bouger mon pouce gauche sur lequel je suis tombé avec lourdaud. Et là, grosse sueur et douleur ! Merde, c’est pété. Meuh non, je ne me suis jamais rien cassé, ce n’est pas une chute à la con qui va me dépuceler de la fracture ! Je passe la journée de dimanche à mettre de la glace et à veiller à ne pas bouger le pouce. Ce matin, pas de changement. Après une journée cahin-caha, c’est décidé, je vais aux urgences. Aucun intérêt du côté de l’institution en soi. Rien à voir avec la série télé. Et pas une meuf ! Bref, ce qui m’intéresse c’est mon pouce. Et bien après radio, il s’avère qu’un os est effectivement cassé, mais ils ne peuvent rien faire parce que le tendon est peut-être sectionné. Bref, au meilleur des cas j’ai un plâtre, au pire des cas j’ai de la chirurgie, puis un plâtre. Alors qu’est-ce qui est si drôle ? La taille du plâtre pour un os de la dernière phalange du pouce gauche.

A bientôt.




05 mai, 2006

Mazarin t'es Nul !


C’est vrai que ça devient n’importe quoi les commentaires du précédent post. On se croirait chez Chronik (voir Blog à mon pote). Mais j’attendais d’avoir quelque chose de creux et superficiel à raconter avant de reprendre le clavier. Mercredi, je me réveille avec la radio à 6h15 comme tous les jours. La radio que j’écoute, kpfk est une radio associative de gauche, (pas du parti Démocrate ! De gauche !), bilingue (anglais-espagnol) qui aime retransmettre des discours d’alter-mondialistes, de militants communistes (en juillet j’ai entendu une interview du secrétaire général de l’ARCP, American Revolutionnary Communist Party), qui le 14 juillet passe Claude Nougaro et qui a consacré tous ses programmes de lundi aux manifestations des immigrés dans LA. Bref, une radio qui se place sensiblement dans la même ligne éditoriale que Fox News. Mercredi donc, j’entends un type, genre one-man show qui allume George Bush à tout va et la complaisance des journalistes à son égard pendant 5 ans. La tête dans l’ass, je trouve le sketch plutôt rigolo, mais m’en désintéresse assez rapidement, brossage de dents oblige. Après la journée de travail, je repars dans mon automobile avec kpfk sur l’autoradio (j’avais oublié mon i-Pod…) et que rentends-je ? Le même type que le matin. Sauf que cette fois j’y prête plus d’attention. Et je me dis qu’il y va un peu fort quand même. Pire, l’animateur de l’émission explique dans quel conteste Stephen Colbert a fait son speech : au dîner annuel de l’association des correspondants de presse à la Maison Blanche en présence de W et de tous les journalistes de DC. J’y crois à peine. Je téléphone à la radio pour savoir si on peut avoir une copie. Rendez-vous sur http://www.thankyoustephencolbert.org/ , il y a deux vidéos à voir. Pour ceux qui n’entravent rien de rien à l’anglais, attendez la version sous-titrée.
Le lendemain, alors qu’encore tout émoustillé par ma découverte de la veille et alors que je pense que malgré tous les défauts de ce pays il y a des gars capables de traiter le président de con en sa présence, je lis dans Le Monde que Karl Zéro est viré de Canal à la rentrée. Pas que je m’inquiète sur son sort. En deux émissions il gagne largement autant que la plupart d’entre nous en un an. A un degré moindre, Karl Zéro est notre Stephen Colbert à nous. Qu’on apprécie ou pas le personnage et l’émission, il a eu le mérite de foutre un peu la merde, même s’il s’est allègrement fourvoyé dans l’affaire Baudis (elle est bonne celle-là, non ?). C’est quoi la suite ? Les guignols de l’info, Charlie Hebdo, Daniel Mermet, Jean-Pierre Pernaut ? Merde ! Je fais bien de rester finalement.


Bon, je ne vais pas m’éterniser sur le sort du beauf à Frigide Barjot et vais revenir à LA pour une anecdote assez marrante sur la connerie d’ici. On n’y échappe pas, il ne faut quand même pas exagérer. Info que j’ai eue sur autre radio, musicale, genre radio Nostalgie, K-Earth :

Pour la promotion de MI-3, les producteurs ont décidé de placer dans les distributeurs de journaux une espèce de bande qui passe la musique de Lalo Schiffrin quand le type ouvre le couvercle pour prendre son canard. Pas de bol, le gadget promotionnel fonctionne à l’aide de câbles, qui parfois dépassent. Ce fut le cas hier près d’un hôpital. Un quidam, affolé par la singularité de la chose appelle le 911 (dites neinewanewane). Police, pompiers, démineurs, hosto fermé pendant deux heures avant de se rendre compte de ce que c’était. C’est décidé, je n’approche plus un distributeur de journaux.

A bientôt.