Pas de Footloose cette fois-ci. Ça nécessite beaucoup trop de travail pour l’étude comparée avec un autre chef d’œuvre du teen movie, La fureur de vivre. Années 50 contre années 80, Kevin Bacon contre James Dean, le Midwest contre Los Angeles, la révolte d’un petit con de Chicago à qui on empêche d’écouter du rock’n’roll et de danser comme un ersatz de Travolta contre la révolte d’un petit con qui se révolte parce que c’est sain de se révolter. Et surtout, la course de tracteurs sur fond de I need a Hero (depuis immortalisé par la Fairy Godmother de Shrek 2) où la fin tragique se solde par le plongeon du méchant dans une fosse à purin contre la course de voitures dans Griffith Park où la fin tragique se solde par la mort du méchant. Ah oui ! Ça vaudrait bien un article dans les Cahiers à côté d’un papier sur le dernier Huillet-Straub qui raconterait l’histoire d’un apprenti boulanger qui découvrirait l’amour physique à travers les tableaux de Mondrian. Non, ce ne sera pas pour cette fois-ci.
Je pourrais en remettre une couche sur mes cadors qui en ce moment sont en train de passer un Final Test (dites Faillenolle teste) et raconter ce que je vois. Combien de 0 vais-je mettre parce qu’ils sont incapables de se taire et de se tenir tranquilles, même pendant un examen censé être important ? Comme eux ne le sont pas, sensé, ça devrait tomber pas mal. Ah, ces petits pépiements venus d’ailleurs ! Ces mâchonnage convulsifs de sweat shirt (et on dit souète cheurte et non souite cheurte) ! Ces regards implorants devant une question portant sur les angles obtus, aigu et droit ! Ces « bless you » venus de partout quand l’un d’entre eux esquisse un semblant d’éternuement ! Celle-là qui est sur le point de battre le record de suçage de pouce, avec le droit et le gauche simultanément dans la bouche (à quand les orteils ?) ! Et cet autre, les yeux fermés, les mains jointes et les lèvres qui remuent de manière frénétique ! Pour embellir l’anecdote j’aimerais pouvoir écrire qu’il prie pour le salut de son âme et pour avoir une bonne note (Jésus lui-même ne pourrait rien devant l’ampleur des tâache (tâche pour qualifier le labeur à surmonter, même pour le fils de Dieu, et tache pour l’élève qui n’a pas inventer le fil à couper le beurre)), mais je crois en fait qu’il révise du vocabulaire de base et des règles de grammaire non moins de base pour le Test d’anglais. C’est un peu comme dans la ZUP des Inconnus, ils étudient deux langues étrangères : anglais et espagnol.
Non ! Cette fois-ci je les épargne. Et il n’y a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui morflent. Ne tirons plus sur l’ambulance ? Je vais me gêner… Mais un autre jour.
Je pourrais aussi parler du vice que j’ai attrapé avec les séries TV qu’on a ici et pas encore là-bas. Ou bien qui ont une saison d’avance.
Joey saison 2, la suite de la vie de Joey Tribbiani à LA, pas mon Friends préféré, mais très drôle néanmoins. D’autant que les scènes d’extérieur sont dans des coins que je fréquente. Mais bon, rien de nouveau dans les ressorts comiques : Joey est un crétin queutard, son neveu est un intello vierge, sa sœur une bimbo siliconée, sa voisine une avocate nunuche et son agent une alcoolique nymphomane.
Et puis la saison 5 de 24 heures chrono a commencé il y a 15 jours. Oh putain ! Si je ne risquais pas de me faire lyncher à mon retour en France, je raconterais ne serait-ce que le premier épisode qui met en scène Jack Bauer et tous ceux qu’on aime, qu’on aime aimer, qu’on déteste ou qu’on aime détester. Demain épisode 5. J’en frémis d’avance. Mais là encore, pas de grande innovation. Simplement quelques scénaristes vicieux et sadiques désireux de faire passer une autre journée merdique au CTU de Los Angeles avec force de gros méchants et traîtres en tout genre.
Desperate Housewives s’essouffle à mon goût, d’autant qu’il se passe au moins 2 à 3 semaines entre épisodes. On voit le 10 mi-décembre et on attend début janvier pour le 11. Drôle quand même.
La série à voir absolument, en VO de préférence est House, M.D. Un must see. Pitch rapide : Greg House est un toubib, diagnosticien génial qui refuse de voir les patients, boiteux, drogué aux anti-douleurs, misanthrope, désagréable, cynique et qui refuse de perdre. Et attention, il y a ceux qui n’aiment pas perdre. Lui ne peut pas perdre. Il est entouré de trois jeunes médecins confirmés qui le secondent et qui apprennent. Son meilleur et unique ami est un oncologiste. Et sa chef le déteste, mais ne peut que reconnaître qu’il est le meilleur. Chaque épisode est une enquête sur une maladie. Tous les moyens sont bons pour récupérer des infos sur le malade et les éventuelles causes des symptômes : cambriolage, chantage, violence, mensonge. Et c’est rarement vain. Les fans de Sherlock Holmes comme moi se régaleront des similitudes entre Greg House et l’illustre personnage de Doyle : le sale caractère, l’addiction aux drogues, le mépris des femmes (sauf pour Irène Adler…), l’ego surdimensionné, la virtuosité musicale (House est pianiste), l’horreur de la défaite, l’utilisation de quelques moyens que ce soit pour arriver à ses fins (mais là où Holmes prend un malin plaisir à se déguiser,à ramper dans la bouillasse, à duper tout le monde, Watson compris, House envoie ses jeunes employés cambrioler chez les patients tandis qu'il glande, son i-Pod sur les oreilles) et surtout clin d’œil ultime de la part des scénaristes : House habite au 221b d’on ne sait quelle rue. C’est mon idole ! En plus, lui et moi partageons la même paire de baskets : des Nike Shox 2:40, noires, avec les boudins verts. Avec un costard noir, la grande classe !
Je pourrais parler de l’appareil photo digital que je me suis acheté cet après-midi. Mais, vous en verrez bientôt le résultat puisque je vais bombarder ce blog de clichés californiens. Et je ne saurais pas quoi dire sur un appareil photo. Et j'ai déjà pas mal écrit. Et je fais ce que je veux.
A bientôt.