31 janvier, 2006

P.P.I (Preuve Par l'Image)

Vous ne me croyez pas ? Pas possible que le niveau soit si minable ! Voici une sélection de leurs travaux en anglais et en espagnol.

Je le rappelle : ils ont de 14 à 16 ans.

La prochaine fois : les sac à dos (Spiderman, Winnie l'Ourson, Sponge Bob...).









A bientôt.

28 janvier, 2006

Je pourrais...



Pas de Footloose cette fois-ci. Ça nécessite beaucoup trop de travail pour l’étude comparée avec un autre chef d’œuvre du teen movie, La fureur de vivre. Années 50 contre années 80, Kevin Bacon contre James Dean, le Midwest contre Los Angeles, la révolte d’un petit con de Chicago à qui on empêche d’écouter du rock’n’roll et de danser comme un ersatz de Travolta contre la révolte d’un petit con qui se révolte parce que c’est sain de se révolter. Et surtout, la course de tracteurs sur fond de I need a Hero (depuis immortalisé par la Fairy Godmother de Shrek 2) où la fin tragique se solde par le plongeon du méchant dans une fosse à purin contre la course de voitures dans Griffith Park où la fin tragique se solde par la mort du méchant. Ah oui ! Ça vaudrait bien un article dans les Cahiers à côté d’un papier sur le dernier Huillet-Straub qui raconterait l’histoire d’un apprenti boulanger qui découvrirait l’amour physique à travers les tableaux de Mondrian. Non, ce ne sera pas pour cette fois-ci.

Je pourrais en remettre une couche sur mes cadors qui en ce moment sont en train de passer un Final Test (dites Faillenolle teste) et raconter ce que je vois. Combien de 0 vais-je mettre parce qu’ils sont incapables de se taire et de se tenir tranquilles, même pendant un examen censé être important ? Comme eux ne le sont pas, sensé, ça devrait tomber pas mal. Ah, ces petits pépiements venus d’ailleurs ! Ces mâchonnage convulsifs de sweat shirt (et on dit souète cheurte et non souite cheurte) ! Ces regards implorants devant une question portant sur les angles obtus, aigu et droit ! Ces « bless you » venus de partout quand l’un d’entre eux esquisse un semblant d’éternuement ! Celle-là qui est sur le point de battre le record de suçage de pouce, avec le droit et le gauche simultanément dans la bouche (à quand les orteils ?) ! Et cet autre, les yeux fermés, les mains jointes et les lèvres qui remuent de manière frénétique ! Pour embellir l’anecdote j’aimerais pouvoir écrire qu’il prie pour le salut de son âme et pour avoir une bonne note (Jésus lui-même ne pourrait rien devant l’ampleur des tâache (tâche pour qualifier le labeur à surmonter, même pour le fils de Dieu, et tache pour l’élève qui n’a pas inventer le fil à couper le beurre)), mais je crois en fait qu’il révise du vocabulaire de base et des règles de grammaire non moins de base pour le Test d’anglais. C’est un peu comme dans la ZUP des Inconnus, ils étudient deux langues étrangères : anglais et espagnol.
Non ! Cette fois-ci je les épargne. Et il n’y a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui morflent. Ne tirons plus sur l’ambulance ? Je vais me gêner… Mais un autre jour.

Je pourrais aussi parler du vice que j’ai attrapé avec les séries TV qu’on a ici et pas encore là-bas. Ou bien qui ont une saison d’avance.
Joey saison 2, la suite de la vie de Joey Tribbiani à LA, pas mon Friends préféré, mais très drôle néanmoins. D’autant que les scènes d’extérieur sont dans des coins que je fréquente. Mais bon, rien de nouveau dans les ressorts comiques : Joey est un crétin queutard, son neveu est un intello vierge, sa sœur une bimbo siliconée, sa voisine une avocate nunuche et son agent une alcoolique nymphomane.
Et puis la saison 5 de 24 heures chrono a commencé il y a 15 jours. Oh putain ! Si je ne risquais pas de me faire lyncher à mon retour en France, je raconterais ne serait-ce que le premier épisode qui met en scène Jack Bauer et tous ceux qu’on aime, qu’on aime aimer, qu’on déteste ou qu’on aime détester. Demain épisode 5. J’en frémis d’avance. Mais là encore, pas de grande innovation. Simplement quelques scénaristes vicieux et sadiques désireux de faire passer une autre journée merdique au CTU de Los Angeles avec force de gros méchants et traîtres en tout genre.
Desperate Housewives s’essouffle à mon goût, d’autant qu’il se passe au moins 2 à 3 semaines entre épisodes. On voit le 10 mi-décembre et on attend début janvier pour le 11. Drôle quand même.
La série à voir absolument, en VO de préférence est House, M.D. Un must see. Pitch rapide : Greg House est un toubib, diagnosticien génial qui refuse de voir les patients, boiteux, drogué aux anti-douleurs, misanthrope, désagréable, cynique et qui refuse de perdre. Et attention, il y a ceux qui n’aiment pas perdre. Lui ne peut pas perdre. Il est entouré de trois jeunes médecins confirmés qui le secondent et qui apprennent. Son meilleur et unique ami est un oncologiste. Et sa chef le déteste, mais ne peut que reconnaître qu’il est le meilleur. Chaque épisode est une enquête sur une maladie. Tous les moyens sont bons pour récupérer des infos sur le malade et les éventuelles causes des symptômes : cambriolage, chantage, violence, mensonge. Et c’est rarement vain. Les fans de Sherlock Holmes comme moi se régaleront des similitudes entre Greg House et l’illustre personnage de Doyle : le sale caractère, l’addiction aux drogues, le mépris des femmes (sauf pour Irène Adler…), l’ego surdimensionné, la virtuosité musicale (House est pianiste), l’horreur de la défaite, l’utilisation de quelques moyens que ce soit pour arriver à ses fins (mais là où Holmes prend un malin plaisir à se déguiser,à ramper dans la bouillasse, à duper tout le monde, Watson compris, House envoie ses jeunes employés cambrioler chez les patients tandis qu'il glande, son i-Pod sur les oreilles) et surtout clin d’œil ultime de la part des scénaristes : House habite au 221b d’on ne sait quelle rue. C’est mon idole ! En plus, lui et moi partageons la même paire de baskets : des Nike Shox 2:40, noires, avec les boudins verts. Avec un costard noir, la grande classe !

Je pourrais parler de l’appareil photo digital que je me suis acheté cet après-midi. Mais, vous en verrez bientôt le résultat puisque je vais bombarder ce blog de clichés californiens. Et je ne saurais pas quoi dire sur un appareil photo. Et j'ai déjà pas mal écrit. Et je fais ce que je veux.

A bientôt.

24 janvier, 2006

Quand je vois ce que je vois et que j'entends ce que j'entends, ne vous étonnez pas que je pense ce que je pense.

C’est vrai que je me suis un peu emporté sur mon dernier post. Et c’est vrai que le style était franchement amer et désabusé. C’est aussi vrai que je l’ai écrit la veille de ma rentrée et que la perspective de retrouver mon ramassis de mongoliens ne m’enchantait que moyennement. Et c’est vrai qu’après quinze jours en Europe, apprendre que ma voiture est bonne pour la casse et que je vais devoir conduire un merde d’occasion en attendant de dépenser une partie de mes faibles économies dans un véhicule, que je vais galérer dans des supermarchés pour trouver du Roquefort à 7$ les 100 grammes, que je vais me voir interdit de fumer partout et de boire dehors avaient augmenté la frustration d’enseigner à des amibes sur pattes.

Cette aigreur passée, je me dois aujourd’hui de relativiser mes propos du 8 janvier. Ou plutôt de rentrer dans certains détails qui feront comprendre au lecteur assidu ce que j’entendais par « maturité d’enfants de 8 ans ». J’ai aussi oublié de mentionner le choc culturel. Ou je n’ai pas assez donné d’exemples et suis resté évasif. Et surtout j’étais franchement énervé par la colère. Tatintin !

Alors évitons de faire des phrases comme les marins employés de feu Le Mexicain et faisons un inventaire non exhaustif des conneries entendues et vues dans mon école.

Imaginez un grand gaillard de 15 ans, mesurant 1m85 (6’2’’ en feet et inches), avec une voix qui a déjà muée, un duvet plus que naissant qui l’oblige à se raser plus souvent qu’un certain mâle de ma connaissance, membre émérite de l’équipe de basket-ball du lycée. Imaginez-le noir, dans un quartier de Los Angeles gavé de gangs et de gros méchants. Habillez-le avec l’uniforme de l’école : pantalon beige (genre Dockers), polo noir et chaussures/baskets noires ou blanches. En plus, il est plutôt beau gosse. Don Cheadle jeune en plus grand. Imaginez-le traînant sa grande carcasse dans les couloirs de l’établissement avec sur le dos un sac à dos en plastique imitation cuir de … Spiderman.

Imaginez une conversation surprise avant un cours entre deux de mes élèves. Les amoureux de la VO m’excuseront la traduction, mais je me dois à un certain public ayant une aussi bonne compréhension de l’anglais que moi du russe (le même que le rasage…).

« Mais si elle existe !
- Mais t’es trop bête, bien sur que non !
- C’est mon père qui me l’a dit !
- N’importe quoi…
- Monsieur, elle s’adresse à moi, n’est-ce pas que la fée Clochette existe ?
- Bien sûr. Comme le Père Noël. »

Regard interloqué et incompréhension d’un côté. Demi-sourires sans vraiment savoir à quoi s’en tenir de l’autre. Fin de la conversation, début du cours.

Imaginez un professeur français (c’est moi), arrivant d’un établissement français à l’étranger où il travaillait 25 périodes de 50 minutes par semaine (contre 18 de 55 minutes en France), où la directrice devait prendre des pincettes pour faire venir l’équipe pédagogique à des réunions non-payées en heures sups une fois tous les deux mois, où rester sur le campus après 16h30 était douteux et vous faisait passer pour un misérable fayot, où la révolte grondait à la veille des réunions parents-profs parce qu’encore non-payées en heures sups, où le rythme scolaire français était sensiblement respecté (1 semaine à la Toussaint, 1 semaine en Février, 1 semaine à Pâques) en plus du 11 novembre et de Thanksgiving, où l’on partait une semaine au ski pendant les cours et l’on glandait dés le 15 juin ; imaginez donc ce mec arrivant dans un lycée du sud de Los Angeles où :
- la pré-rentrée est le 15 août pour une rentrée le 6 septembre ;
- les premiers semblants de congés sont fin novembre pour Thanksgiving (4 jours) ;
- il doit être présent sur son lieu de travail de 8h10 à 15h20, même s’il n’a pas cours (4 heures dans la semaine) ;
- la direction demande de mettre à disposition des heures de bureaux (au moins deux par semaine) après les cours pour que les glandus qui ne branlent rien en classe viennent faire des exercices supplémentaires dans le but de remonter leur moyenne désastreuse (il n’est absolument pas question de comprendre ou apprendre quoique ce soit) ;
- il y a une réunion hebdomadaire de deux heures le vendredi matin, utile 1 fois sur 10 ;
- on a une demi-heure pour le déjeuner ;
- et surtout, on nous demande si on ne veut pas rester en juillet pour la summer school.

Imaginez lors d’une ces réunions inutiles, sur la pédagogie différenciée cette semaine-là, la directrice adjointe qui nous dit le plus sérieusement du monde qu’en tenant compte des élèves à qui nous enseignons (70% de noirs et 30% de latins) et du passé de ces populations (esclavage-champs-de-coton-gospel-indiens-pow-wow), il peut être judicieux de les faire apprendre à l’aide de rythme et de la musique, parce qu’ils ont ça dans la peau.

Imaginez-moi, dans le silence relatif de ma classe, alors que je me démène pour la énième fois à leur expliquer la différence entre angles aigus et angles obtus, entendant la mélopée lancinante et fausse d’une élève mélomane, le ronflement d’un dormeur, les gloussements indécents des enthousiastes quand ils lèvent la main pour intervenir, les cris de rage d’une désespérée qui vient de casser la mine de son crayon et une symphonie pour crayons, table et accessoires de bureau. Mais bon, ils ont ça dans la peau.

Imaginez-moi ce midi lors d’une discussion avec mes collègues, me rendre compte qu’ils sont aussi désabusés que moi sur la connerie, la fainéantise, l’irresponsabilité, l’immaturité de nos ouailles et que nombres d’entre eux envisagent aussi de partir de cette école à la fin de l’année. Imaginez aussi qu’ils ne trouvent rien d’anormal aux heures de bureaux à la con et au fait d’être tout le temps sur place.

Imaginez-moi au volant de ma Golf, rouge, intérieur en cuir noir, décapoté, sur l’autoroute, cheveux au vent, écoutant du rock californien AFLB, regrettant d’avoir oublier ma casquette parce que le soleil tape un peu fort aujourd’hui. Aucun rapport avec le reste, mais j’avais envie de dire qu’il fait beau, chaud et que j’ai une nouvelle voiture (rapport à l’autre qui est à la casse).

La prochaine fois, faites-moi penser à vous parler de Footloose.

A bientôt.

08 janvier, 2006

Le plus beau métier du monde

Depuis plus d’un mois que je vous gratifie de ma prose, je n’ai pas encore parlé de mon quotidien. Pas d’anecdotes de chez les Lakers. Juste des coups de gueule et des histoires somme toute assez ponctuelles et inintéressantes. D’autant que je me dois de justifier l’adresse de ce Blog : http://www.sudcentral.blogspot.com/

Pourquoi avoir choisi comme adresse, une traduction assez pathétique de ce quartier de Los Angeles qui fut témoin des émeutes de 92 ? Parce que j’y travaille. « Quoi ? Tu bosses à South Central ? Mais t’es fou ! » Oui, je travaille à South Central et j’en suis fier. Aventurier des temps modernes ! Que les navigateurs autour du monde, les grimpeurs des cimes himalayennes ou autres spatio-astro-cosmo-sinonautes aillent se rhabiller. L’aventure est là, à portée d’autoroute, au 11100 South Western ! Un pantalon, une chemise et un minimum de connaissance dans une discipline enseignée à Animo South LA et te voilà un aventurier ! Van Helsing et Allan Quatermain, faites-moi une place à la Ligue des Gentlemen Extraordinaires ! Michelle Pfeiffer, Glenn Ford, Samuel L. Jackson ou Tom Berrenger n’ont pas de quoi frimer avec leurs films sur les lycées difficiles. Moi, j’y suis ! Que la force soit avec moi, à tout jamais !

En fait, ça fait bien, mais c’est grotesque. En fait d’aventure, j’évite les embouteillages. Point. Oui, j’enseigne à South Central, mais les gamins sont des caves. Qui ne prennent même pas la peine de se rebiffer. De vrais nazes. Pas uniquement en des termes académiques ! Ce sont des sales gosses ! Pires que les petits bourges du Lycée International. Quand je dis gosses, je pèse mes mots. Ils ont la maturité d’élèves de CE2.

Procédons par ordre : la médiocrité mathématique d’abord. L’enseignement de la Reine des Disciplines aux Etats-Unis est totalement différent d’en France.

En neuvième (notre troisième à nous), ils font Algebra 1 (dites Aldjébra wane). De l’algèbre de base. Ils sont tellement nuls, que pendant le premier bimestre, la prof a revu comment additionner, soustraire, multiplier des nombres décimaux (ne pas oublier de mettre la virgule sous la virgule pour les additions et les soustractions…). Chose acquise en France au sortir de l’école élémentaire.
En dixième (notre seconde française), ils font Géométrie. C’est mon domaine. Pendant le premier bimestre, je me suis attelé à leur expliquer la différence entre une droite et un segment, entre parallèle et perpendiculaire, entre angle aigu et angle obtus. Pas évident, vu qu’ils n’apprennent pas. Voilà. Je ne peux néanmoins pas en vouloir aux élèves d’être nuls. Ils viennent d’écoles dans lesquelles ils sont 40 par classe, avec des profs qui s’en foutent et une administration qui bénéficie d’un budget inférieur au revenu par jour et par habitant du Mozambique. Challenge pour le Sèb ! Allons-y Alonzo ! Donnons de la dignité à ces enfants exclus du système scolaire pendant trop longtemps ! La révolution est en marche ! Ces enfants pourront se présenter dignement dans les plus grandes universités publiques (mais payantes et très chères) de Californie. C’est la noble mission que se sont fixée les pères fondateurs de l’institution dans laquelle je suis. Prepare students for college, leadership and life. Le college (dites collaidge) étasuniens est notre fac à nous, pas le collège qui va de la 6ème à la 3ème. Au cas où certain(e)s n’auraient toujours pas compris que j’enseigne en lycée (genre Parker Lewis ne perd jamais ou bien Sauvez par le gong). Pendant les vacances de Noël, mon institutrice de sœur (elle a des CE2 qui ont ? 8 ans ! Bonne réponse de la jolie brune dans le fond !) m’expliquait qu’elle insistait auprès des parents pour qu’ils laissent leurs progénitures se débrouiller seules avec leurs devoirs et qu’elles se responsabilisent peu à peu en vue du collège (qui va de la 6ème à la 3ème. Vous me suivez ?). Message qui passent assez bien et dont les parents voient l’intérêt. Et bien moi qui ait des 10th grade (dites tènece graide), âgés de 15 ans et plus, je tiens le même discours (responsabilité, college sans accent, autonomie) qui ne passe pas du tout. Les parents se fâchent itou et remettent en cause mes capacités à enseigner.
« Oui, mais Sèb t’es quand même une tête de con et tu acceptes difficilement la critique. » Pas du tout. J’ai même tenu compte de remarques tout à fait pertinentes de ma très chère directrice du secondaire au LILA. Mais qu’un(e) crétin(e) décérébré(e) qui dit : « Mon enfant ne comprend pas » alors que son enfant n’apprend pas, viennent me casser les burnes, non !

Pas mal, hein ? Attendez, en voilà d’autres. Le barème de notation !

25% de la note finale pour les devoirs à la maison (ceux à faire au quotidien), 10% pour les quizz (surprise de préférence), 15% pour les tests, 10% pour les midterms (test de fin de bimestre), 10% pour les finals (test de fin de semestre), 10% pour la participation et enfin le reste pour les projets.
Et oui, un quart de la note pour les devoirs ! Il ne s’agit pas d’une erreur. Cette décision ayant été prise lors d’une des nombreuses réunions de pré-rentrée pour l’ensemble de l’école, difficile d’y échapper. J’ai essayé de m’y opposer. Assez vivement même. « Si on veut préparer nos élèves à aller au college (sans accent), nous devons leur apprendre à travailler pour eux et non pour la note. Et s’ils ne le font pas, qu’ils en subissent les conséquences. » Oui, mais non. Nous devons les encourager à travailler. L’encouragement n’est pas à travailler ou apprendre mais à avoir une note.
Certains de mes collègues donnent même une note si les élèves (qui ont 15 ans et plus, je le rappelle !) apportent leur livres ou font signer leur cahier ! Ridicule…

Enfin voilà. Un tableau bien noir, n’est-ce pas ? A 75% des élèves, oui… En même temps à South Central…

La prochaine fois, promis, je ne serais pas en colère, cynique ou misanthrope.

A bientôt.