27 juin, 2006

Loin du web, loin du coeur

D’accord, d’accord, je n’ai rien ecrit depuis de longues semaines et je remarque a quel point ca ne vous manque guere. Salauds !!!!! Neanmoins, je sens arriver sans aucune retenue les vannes sur l’elimination de l’Espagne face a la France. Allez-y lachez-vous ! Les commentaires sont ouverts a tous vents ! Pire que ce que j’ai vecu aujourd’hui avec des supporters n’y connaissnat rien au football, pas possible.

Bref, me revoila sur la toile avec tellement de choses a raconter que je ne sais pas par ou commencer, et du coup je vais partir sur des inepties plus enormes les unes que les autres.

D’abord, mon eleve qui etait censee etre enceinte a pipeaute de long en large, la conne ! Ca ne retire rien a ce que j’ai pu ecrire sur Love Actually, mais la mongolienne s’est retrouvee exclue par tous. Bien fait pour sa gueule ! Connasse !

Ensuite, je suis en vacances pour pres de deux mois. Je ne pourrais pas tous vous satisfaire. Mon fan-club va souffrir, je le sais. Mais je me suis promis a certain d’entre vous et je tiendrais parole : si je vous connais depuis bientot 20 ans (en gros depuis septembre 1986. Ah ! le College Sonia Delaunay…), si vous vous mariez, si vous m’avez appris a perdre du poids ou si habitez Belmonte, je vous gratrifierais d’une visite. Sinon, tant pis. Desole ! C’est une bonne occasion pour venir me voir in sunny California si vous m’aimez tant que vous le pretendez…

Par ailleurs, je n’ai plus de platre grotesque. Depuis jeudi dernier. Mon pouce est raide comme une saillie, mais je peux me laver en mouillant completement mon corps velu et gras. Quel bonheur ! Sentir l’eau tiedasse et fetide de LA glisser sur mon corps meurtri par la violence urbaine de cette conurbation inhumaine.

Accessoirement, je rentre lundi prochain en Europe. Les filles, calmez-vous, il y en aura pour toutes. Mais je n’ai pas encore acquis le don d’ubiquite. Alors il faudra etre patiente… D’abord Maman et ma reuss, puis l’Abuela. Ensuite on verra. A vous de jouer, coquines…

Enfin, veuillez excuser la nullite de l’aurtograffe, mais j’ecris depuis un ordi qui n’a ni d’accent ni de cedille ni de correcteur.

Je n’ai rien raconte ? Trop reserve. Je raconterais quoi a qui de droit. En temps voulu. Comme le numero 2 le disait si bien au numero 6 That would be telling.

A bientot.

06 juin, 2006

You take the blue pill...


D’aucuns diront que je fais beaucoup de bruit pour rien, qu’Envoyé Spécial en parlent régulièrement, que je suis naïf et que comme Néo on me Welcome to the Real World, que je ne devrais pas m’en faire avec tout ça et que finalement c’est pas tout ça de travailler à South Central mais qu’il faut en subir les conséquences. Rassurez-vous, pas encore de fusillade ou d’overdose. Non, rien de grave : juste une de mes élèves qui est enceinte.

Alors pendant que j’écris, je regarde Love Actually. La meilleure comédie romantique depuis 30 ans. Mieux que When Harry met Sally, One Fine Day ou Four Weddings and a Funeral. Bien gentillette. Les anglais sont sympas, le Premier Ministre envoie chier le Président US, les femmes de ménage portugaises sont belles et sexy, il y a Dido dans la BO et Claudia Schiffer à l’écran, l’amourette du morveux de 11 ans est la plus déchirante, il fait beau et froid, les hardeurs et hardeuses tombent amoureux, les crétins prennent l’avion et niquent à tout va, et c’est beau.

A défaut de Lindt, ce film sont mes minutes de finesse dans ce monde de brut. Pas de baston, pas de fille mère, pas de gangs que de beaux sentiments à la con malgré le frère paranoïaque, l’adultère du quinqua et la trahison du meilleur pote. Car c'est l'Amour.

Alors un conseil, si vous avez un coup de mou ou si une de vos élèves se retrouvent en cloque, pas de pétard, pas de cuite, pas de chocolat ou de Macadamia Nut : Love Actually.

A bientôt.

02 juin, 2006

Medicare Episodes II, III, IV, V : L'attaque de la revanche de l'espoir de la contre-attaque des patients




Ah bah, ça fait plaisir comme dirait Pascal Sevran. Quel plaisir de retrouver les commentaires sur ce blog ! Ceci dit je préférais quand vous vous en mettiez plein la gueule les uns les autres. Merci à Chronik et à Salié d’animer un peu cet espace de liberté.

Sinon, revenons-en à la belle inconnue pleine de mystère qui hante mes nuits : ma main gauche. J’en étais resté au rendez-vous avec le médecin référant qui m’avait trouvé un rendez-vous avec un spécialiste de la main. L’assurance accepte, le cabinet médical me donne un numéro à appeler : The Lee Orthopedic Clinic. C’était vendredi 26 mai. J’appelle. Pas de consultation possible avant le 5 juin. Lundi prochain. La secrétaire me conseille d’appeler mon médecin référant pour qu’il me trouve un autre spécialiste. Après explications simplifiées pour une courge qui a un Q.I digne de celui de Loanna, on me trouve un autre Magic Hand Doctor. J’appelle. « Désolée, rappelez mardi matin (lundi était férié, ndlr) pour un rendez-vous. » Je rappelle ledit mardi. Rendez-vous est pris pour le jeudi 1er juin. J’y vais. C’est à Burbank entre les studios Warner et Disney. C’est sans aucun intérêt, mais c’est la frime. Après observation des radios des urgences et des radios faites sur place, le verdict tombe : j’ai un morceau de la phalange du pouce gauche qui s’est cassé à cause d’une hyper extension du tendon. Un bout de 0,08 inch (environ 2 millimètres pour les adeptes du système métrique) qui se ballade dans le doigt. Choix :

a) opération pour avoir une réparation parfaite, mais avec une petite cicatrice ;
b) plâtre sans opération qui n’empêchera rien au bon fonctionnement du doigt.

Sans hésitation j’opte pour le plâtre. Et me voilà bloqué, le pouce en l’air jusqu’au 22 juin. Trois semaines pour un morceau d’os dont la taille et la masse sont négligeables par rapport à moi. Après le nombre de Reynolds et le nombre de Mach : le nombre de Garcia. Les physiciens apprécieront.

Mais c’est la vie. Pas de play-off de foot. Le VTT extrême pour le moment est remis à la rentrée. Ah oui, parce que la blague, c’est que le jour de ma blessure je suis allé chercher mon vélo tout beau que j’avais commandé l'avant veille. Un beau Raleigh super classe ! Tant pis. J’irais pédaler sur du plat en attendant de récupérer l’usage du pouce gauche. Demain, je vais essayer la drague du grand blessé de guerre. On va voir si ça marche…


Sinon, il y a comme un air de vacances. En France il semble que ce soit plus la Toussaint que l’été, alors qu’ici je n’ai pas recapoter mon rouge cabriolet depuis mardi : il fait trop chaud, même le soir… Dur…

A bientôt.