28 mai, 2007

Franchement anti-Napoléon IV

Travailler plus ? Pour gagner plus ? Non merci ! Vive Baloo !

Jungle Book
envoyé par milleniumsebastos

25 mai, 2007

Page blanche

Putain, je ne suis pas inspiré ! Pourtant il y a des choses que je voudrais écrire, mais je n’arrive pas à trouver la forme adéquate (comme Sheila).

Comme le côté Kennedy de Sarko. Il y en a des trucs à dire :



Le yachting et le glamour : la belle Cécilia en Prada. Mais n’oublions pas que The Devil wears Prada… ;
Les stars : Mireille Mathieu serait-elle sa Marilyn ? Happy Birthday, Mr. President… ;
Le charisme qu’on ne peut pas lui nier ;
L’ouverture de son gouvernement si chère à Ségo et Bayrou qui selon eux relève maintenant de l’hérésie politique ;
Ses relations avec les milieux des affaires. Souhaitons pour la France et la vie du Président que les relations mafieuses d’icelui soient moins nombreuses que celles de JFK ;
Le petit frère. Guillaume Sarkozy, ex-numéro 2 du MEDEF comparé au beau et incorruptible Bobby, l’adversaire sans merci de la peine de mort et du crime organisé c’est un peu gros. Mais bon…

Bon, on en est quand même loin. Alors pas de sympathie pour le huitième nain à qui il ne faut pas donner n’importe quel nom. Cherchons ensemble.

Facho, il ne faut pas. Selon Serge Cosseron, dans un chat sur le site du Monde, ça a couté des voix à la gauche. Je cite :

La dénonciation "Sarko facho" fait partie de la vieille langue de l'extrême gauche. Sur ce point également, elle doit réviser ses leçons. Même si, sous Sarko, c'est Bonaparte qui transparaît.

J’aimerais savoir de quel Bonaparte il s’agit. Celui du 18 Brumaire An VIII ou celui du 2 décembre 1852 ? Dans les deux cas, il faudra rester vigilant. Je propose comme nom : Napoléon IV.

Une raison supplémentaire de se méfier de Napoléon IV ?
Bill O’Reilly, le journaliste (ah, ah, ah elle est bonne celle-là !) de Fox News , le plus anti-français des journalistes yankees pendant les prises de positions villepino-chiraquienne sur la guerre en Irak, a défendu la candidature de Sarko et a décidé de ne plus vendre ses autocollants Boycott France depuis le 6 mai. Avec des soutiens comme O’Reilly, pas besoin de post comme le mien…

A bientôt.



15 mai, 2007

Kommandatur

Pour faire écho au débat sur la délation, une petite carte que chacun pourra retirer à sa mairie, au commissariat, à la gendarmerie, à la poste, à la boulangerie, à la boucherie, à la librairie, à la maison de la presse, à l’école primaire, à l’école maternelle, à l’amicale bouliste, au club échangiste, chez son voisin, à la bibliothèque, au café, au restaurant, aux putes, à la SPA, au MLF, aux Alcooliques Anonymes, à l’épicerie arabe (plus pour longtemps…) du coin, chez Leclerc, Carrefour, Auchan, Champion, Attac, Huit à 8, Cora, Décathlon, Fnac et Virgin Mégastore dés jeudi 16 mai 2007.
Vous pouvez aussi l’imprimer vous-même et faire votre devoir de citoyen.

A bientôt.

12 mai, 2007

Question pour des votants

C’est l’histoire d’un ouvrier qui fait les 3-8. Il rêve d’avoir son petit commerce, un restau-route. Il a besoin de 325000 francs au plus vite. Au plus vite parce que sinon quelqu’un d’autre va lui chiper le bail sous le nez. Il demande à son contremaître de passer des 3-8 au 2-12 avec un ami à lui. Le contremaître accepte, tu penses. Le syndicaliste communiste, tonton de notre ouvrier lui dit qu’en agissant ainsi, il prend le travail de quelqu’un. L’ouvrier a besoin de travailler plus pour gagner plus. Au détriment de l’emploi d’un camarade, au détriment de sa santé. Au bout de trois mois, l’ouvrier fatigué par les cadences infernales des 2-12 (qu’il s’est imposées pour gagner plus) fait une erreur d’inattention, se fait grièvement blessé le bras et doit renoncer à ses rêves de restau-route. Cette histoire est celle de 325000 francs, roman de Roger Vailland de 1955. Bonne lecture.

Passons maintenant à un peu de politique.

Qui suis-je ?

Je suis :

  • anti-communiste
  • pour les réductions d'impôts
  • pour un État minimal, sauf en matière de défense
  • pour une déréglementation en matière de droit des sociétés
  • soutenant les intérêts des entreprises de toutes tailles
  • soutenant certaines libertés individuelles
  • partisan d'une répression sévère de la délinquance (sources Wikipedia français)

Je suis…


A bientôt.

10 mai, 2007

C'est mon blog, je fais ce que je veux !

09 mai, 2007

Y'a que la vérité qui compte

Xavier Bertrand


Laurent Fontaine

Moi je trouve qu’ils se ressemblent.

En même temps, la France de Sarkozy dirigée comme TF1 de Le Lay, ça a un sens : des flics partout, des people sur le retour, abrutissements quotidiens, désinformation et on fait croire aux pauvres qu’ils peuvent se faire inviter sur des yachts en Méditerranée.


On pourrait avoir ce gouvernement dés le 17 mai prochain :

  • Jean-Marc Sylvestre à l’Economie et aux Finances
  • Arthur à la Culture
  • Navarro à l’Intérieur, secrétariat d’Etat à l’Aménagement du Territoire pour Julie Lescaut
  • Jean-Pierre Pernaut à l’Identité Nationale
  • PPDA aux Affaires Etrangères
  • Bataille et Fontaine à l’Education
  • Julien Courbet à la Cohésion Sociale
  • Alice Nevers à la Justice
  • Harry Roselmack à l’Outre-mer
  • Thierry Gilardi à la Jeunesse et aux Sports
  • Mimi Mathy et Gilbert Montagné aux Personnes Handicapées

Il me faut quelqu’un pour la Défense. J’avais bien pensé à notre gendarmette préférée, mais il parait qu’Une femme d’honneur ça va se finir.


N’oubliez pas le débat d’en dessous et n’oubliez pas de signer.


A bientôt.

Bac de philo

Le commentaire de Livio sur le précédent post m’a amené à réfléchir et je me permets de proposer aux quatre lecteurs de ce blog un débat à base de commentaires interposés. En effet, le bel italien parle de civisme en parlant de l’appel à témoin caennais. Si on se fait braquer sa bagnole, cambrioler son appart’ ou voler son i-Pod (comme moi il y a 15 jours), on est toujours bien content d’avoir un espoir de retrouver ses biens et éventuellement les coupables. Alors question ouverte au débat :

Où se termine le civisme et où commence la délation ?

N'oubliez pas de signer...

A bientôt.

08 mai, 2007

Commentaires II

Il y a un an, Chronik (dont le blog est mort, n’y allait pas) faisait un commentaire à un commentaire non signé : Une chose est sûre, toutefois, c'est qu'il est bien Français. Adresser des écrits en omettant sciemment d'y apposer une signature, n'est-ce pas une vieille tradition hexagonale ?


Et voilà que les commentaires non signés reviennent en bloc. Avec notre nouveau Président Nicolas Sarkozy, que le Seigneur dans son immense miséricorde en bénisse le nom, est-ce que ce serait le retour de cette bonne vieille tradition hexagonale qui fit les grandes heures de l’Histoire de France ? Il y en assez de la repentance car cela revient à détester son pays et donc à se détester soi-même ! La France n’est pas le pays qui a inventé la solution finale ! Et cette bonne vieille tradition hexagonale ? Qu’en est-t-elle ? Dés lundi 7 mai, les habitants de Caen ont eu dans leur boites aux lettres, un appel à témoin, émanant de la police judiciaire, pour l’incendie de la permanence UMP de la ville… A quand les appels à témoins pour dénicher les sans-papiers ou supposés tels (les nègres, les niaques et les bougnoules, cela va de soit) ?


Néanmoins, je ne défends en rien les victimes d’une lobotomie précoce qui ont foutu le feu au QG Bas Normand du nabot. Ils ne font que justifier la politique sécuritaire qui va se mettre en place et renforcent les bonnes gens dans le fait qu’avec tout ce qu’on voit, il ne faut pas s’étonner qu’on vote Le Pen… euh Sarkozy.

Dire qu’en France il y a 53% de racistes et de cons est réducteur aussi. Mon meilleur pote ici a voté Sarko (je vous donne un indice : il a de moins en moins de problèmes capillaires…). Il n’est pas raciste, il est très écolo, humaniste, cultivé, lit le Monde Diplomatique, mais se dit pragmatique économiquement parlant. Il a tort (nous le savons tous, et surtout de Marseille), mais je reste persuadé que beaucoup de ceux qui ont eu tort au second tour lui ressemblent plus qu’ils ne ressemblent à Sixtine ou Paul-Antoine aperçus sur France 2 dimanche soir.


Voilà.


Alors que les Lucien Lacombe en herbe apposent leur paraphe en bas de commentaire, je n’ai jamais censuré qui que ce soit (je ne travaille ni pour Bouygues, ni pour Lagardère, ni pour Arnault), mais j’aimerais bien que ce soit transparent pour tous. Surtout pour le nombre de lecteurs qui se croisent sur ce blog. Merci.


A bientôt.


06 mai, 2007

R.I.P

Allégorie

  • « Madame, veuillez raconter à la cour dans quelles conditions vous et l’accusé vous êtes rencontrés.
  • Il était un ami de la famille. Cela doit dater d’il y a un quinzaine d’années.
  • Quel était son comportement alors ?
  • Comment dirais-je, il était sûr de lui, séduisant, agité, arrogant, plein d’ambition. A cette époque, mes amis et ma famille me taquinaient en me disant que, sans en avoir l’air et à sa manière, l’accusé tentait de me séduire.
  • Quels étaient vos sentiments à l’égard de l’accusé ? Je m’explique : éprouviez de la méfiance, du rejet ou de l’intérêt, ne serait-ce qu’amical ?
  • Ma foi, (rires gênés), pour moi, qui n’en était pas à mon premier prétendant, voir un homme annoncé la couleur dés la première rencontre, sans faux-semblants m’apparaissait original et audacieux.
  • Vous diriez donc qu’il s’agissait de curiosité plus que d’un réel intérêt.
  • Tout à fait Monsieur le Président.
  • Poursuivez je vous prie.
  • Malgré cette curiosité réciproque, nous nous brouillâmes quelques années plus tard.
  • Expliquez à la cour je vous prie.
  • Une sombre affaire de famille et d’héritage.
  • Vous deviez détestez l’accusé à ce moment là ?
  • Pas vraiment. Plutôt de la peine et de la pitié. Il m’évitait, c’était évident. Je ne faisais rien pour lui donner des raisons d’espérer. D’autant que quelques années plus tard, il est à nouveau revenu à la charge et a essayé de nous séduire moi et mes sœurs.
  • Et alors ?
  • Il était tellement maladroit et pataud, vulgaire aussi, que je lui ai lancé un message bien clair. Je ne voulais plus entendre parlez de lui !
  • Mais quand cesseras-tu de lancer des messages, pour très clair qu’ils soient et te décidera-tu à dire les choses franchement ?
  • Je, euh…
  • Maître, calmez votre client s’il vous plait. Poursuivez Madame je vous prie.
  • J’ai vraiment cru que le message était passé. Pendant plusieurs années, je n’ai plus entendu parler de lui. Vous savez, je n’allais pas bien à cette époque. J’étais souffrante. Je n’avais pas besoin de soucis supplémentaires.
  • N’est-ce pas l’époque à laquelle votre santé s’est aggravée ?
  • Oui, j’ai eu une tumeur. Près du cœur. Je me suis soignée.
  • Et l’accusé est à nouveau entré dans votre vie ?
  • Oui, Monsieur le Président. Me sachant malade, il s’est proposé de m’accompagner pendant ma convalescence.
  • Pourquoi ne pas lui avoir à nouveau lancé un ‘’message clair’’ ?
  • Je n’en avais pas la force. Et puis, il m’a promis qu’il avait changé et qu’il était près à attendre.
  • Avez-vous noté ce changement immédiatement ?
  • Non pas vraiment. Quand il venait me voir au début, il m’assurait qu’il m’aimait. Mais…
  • Mais ?
  • Il est très exclusif, vous savez. Dés que les enfants courraient dans nos pattes ou étaient un peu turbulents, il piquait des colères noires. Les plus grands ont vraiment été tenté de faire de grosses bêtises.
  • Vous enfants le rejetaient et vous continuiez à accepter sa présence sous votre toit ?!
  • Oh non, pas tous mes enfants. Ils ont chacun leur caractère. Sixtine et Paul-Antoine l’adoraient.
  • Comment expliquez-vous cela ?
  • L’accusé devait leur rappeler leur père...
  • Et vous ?
  • Je ne sais pas, je, enfin, j’étais souffrante et...
  • Mais vous aviez bien d’autres prétendant à cette époque ?
  • En effet. Mais je n’étais pas insensible au fait qu’il en vienne à négliger son travail pour moi. Je pensais naïvement que si les autres n’étaient pas si pressants, alors qu’ils s’attachaient à assurer mon avenir par leur travail, c’est parce qu’ils m’aimaient moins. Je suis peut-être fleur bleue, mais voir un homme qui néglige sa carrière pour me faire la cour, je trouvais ça très romantique.
  • Et les rares fois où il se rendait à son travail ?
  • Ses amis venaient me voir tous les jours. Plus pour me vanter les mérites de l’accusé que pour voir comment j’allais.
  • Et vous ne vous êtes pas méfiée ?
  • Non.
  • Poursuivez.
  • Plus le temps passait et plus je voyais qu’il avait changé.
  • Vous voyiez ou bien vous pensiez ?
  • Objection Monsieur le Président. Les supputations de la plaignante n’ont pas leur place dans ce prétoire !
  • Rejetée ! Poursuivez je vous prie.
  • Quelle importance de toute façon. Je me suis laissée berner.
  • Et vous avez cédé.
  • Oui. Je devais faire un choix. Et aujourd’hui je me sens stupide. Comment ai-je pu croire qu’il aurait changé ? A ma décharge, ses amis ont réussi à me faire oublié ce dont il était capable, lui trouvaient toujours des excuses et n’hésitaient pas à me montrer les mauvais côtés de ses concurrents.
  • Pourquoi ne pas être allé vous faire une idée vous-même ? Pourquoi avoir cru ces ‘’amis’’ que vous saviez être des gens à la morale douteuse ? Pourquoi avoir refusé de voir tous vos prétendants et de les écouter autant que l’accusé ? Pourquoi ?
  • Bien. Que s’est-il passé après que vous vous soyez offerte à lui ? Vous a-t-il battu ou maltraité de quelques manières que ce soit ?
  • Quoiqu’il fasse, il me disait toujours qu’il m’aimait… Et puis, il a commencé à me surveiller. Dés que j’allais voir des amis ou que je téléphonais à des membres de ma famille, il devenait suspicieux. Si j’écoutais de la musique, c’était trop fort. Si je voulais aller au cinéma, il m’accompagnait et nous devions voir ce que lui voulait et jamais ce que moi je voulais. Si je lisais le journal, c’était écrit avec les pieds. Si je lisais un roman, je perdais mon temps. Si je voulais faire une promenade à bicyclette dans le bois, il m’accompagnait encore et la promenade se transformait en course. Si je jardinais, il m’annonçait que de toute façon il comptait faire une grande terrasse et que c’était inutile que je me fatigue à tailler mes rosiers.
  • Il n’y a pas de quoi venir dans un tribunal ?
  • Quand même…
  • Poursuivez.
  • Non seulement je me sentais sans cesse sous surveillance, mais il m’a coupé les vivres aussi.
  • Comment ça ?
  • Ah ça, nous avions une belle voiture ! Et de beaux meubles ! Et la maison était bien protégée des voleurs et des intrus. Mais quand je voulais envoyer un peu d’argent à mes parents ou aux enfants, il me répétait que nous ne pouvions plus nous permettre d’entretenir toute ma famille. Et que les enfants étaient bien assez grands pour se débrouiller seuls.
  • Comment vos parents ont-ils réagi ?
  • Mes parents sont morts. Ils auraient pu être sauvés, mais le médecin est arrivé trop tard. Son cabinet était trop loin.
  • Et les enfants ?
  • Sixtine et Paul-Antoine ne m’ont jamais rien demandé. C’est leur père qui les aidait.
  • Et les autres ?
  • (Sanglots)
  • Et bien, les autres ?
  • Certains ont coupé les ponts avec moi. Ils me reprochent… Enfin, ils sont partis. Les autres, et bien les autres m’ont convaincue de venir ici. C’est par eux et pour eux que je suis ici. Aussi pour les autres qui sont partis, qu’ils sachent que malgré tout je les aime.
  • Et qu’attendez-vous de ce tribunal ?
  • Je voudrais retrouver ma liberté et me libérer de cet homme. Je voudrais vivre avec quelqu’un qui ne mentira pas, qui ne me surveillera pas, qui me laissera écouter la musique et voir les films que je veux, qui me laissera lire toute la nuit, qui aimera mes enfants comme s’ils n’étaient pas que les miens. Je veux redevenir celle que j’ai toujours été finalement.
  • Bien. La cour va se retirer maintenant. L’audience est levée. Celle-ci reprendra dans 5 ans. »

A bientôt.